lundi 16 avril 2018

Atelier de validation des normes revues et harmonisées du système manioc

Photo de famille des participants
Dans le cadre de l’exécution du projet « Action pour le contrôle de la striure brune du manioc en République Démocratique du Congo (CBSD-RDC)», l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) a organisé un atelier sur l’harmonisation des normes de production des boutures saines de manioc en RDC, ce mercredi 03/04/2018 à Kinshasa.

Le Représentant résident de IITA et coordonnateur du projet CBSD, Dr. Mahungu Nzola Meso, a relevé que pour une bonne productivité, l’Afrique en particulier le Congo est appelé à produire une semence de qualité en vue de l’élaboration des chaînes de valeur. Pour ce faire, il était évident que les normes du système semencier national pour la production des boutures de manioc soient revues et harmonisées pour faciliter les producteurs des matériels de plantation à bien contribuer à la lutte contre la striure brune, qui se propagent majoritairement par échanges de bouture.

Enfin, Dr. Mahungu s’est réjoui de l’appui, de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), dans la promotion du manioc généralement en Afrique et particulièrement en RDC.
De G-D: Dr Mahungu (Représentant résident IITA-RDC), Ir Augustin Kadima (Délégué USAID), Mr Evariste Bushabu (Secrétaire Général au Ministère de l'Agriculture) et Ir Clement KANDU (Coordonnateur du SENASEM)

Pour sa part, le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture, Monsieur Evariste Bushabu Bopeming a salué dans son allocution d’ouverture les efforts de IITA, de  l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomiques (INERA) et du Service national des semences (SENASEM) pour non seulement l’actualisation des normes de production des boutures saines de manioc mais aussi pour la mise en place d’une filière semencière cohérente et fonctionnelle en vue de l’amélioration de la production agricole en RDC. Il a aussi martelé que seules, les semences des variétés homologuées et inscrites dans le catalogue national peuvent être multipliées et commercialisées à travers le pays. Depuis plusieurs années, a-t-il rappelé, le ministère de l’Agriculture ainsi que ses partenaires techniques et financiers mettent en place progressivement des outils pour une bonne gestion du sous-secteur semences.

Le catalogue variétal est le point de départ d’un schéma de contrôle de qualité des semences au niveau national, a ajouté Evariste Bushabu avant de souligner par ailleurs qu’un règlement technique général de production a été élaboré pour la production, le contrôle et la certification des cultures avec l’appui de la FAO, de la Coopération belge et du projet PDPC.

Il s’est félicité de la tenue de cet atelier à Kinshasa dont l’IITA, ensemble avec d’autres partenaires du secteur manioc de la planification des activités qui aideront à atténuer la gravité et la propagation de la maladie de la striure brune.

M. BUSAHBU a assuré que son Ministère encourage donc cette initiative et rassure de son soutien total. Tous les services spécialisés du système semencier tiendront compte des conclusions et recommandations de ces assises dans le programme de développement de celle-ci, a-t-il dit.  


Dr Mahungu explique aux participants quelques résultats de recherche sur la striure brune du manioc


Sous la conduite technique du SENASEM, l’IITA et d’autres partenaires s’étaient retrouvés dans cette activité d’harmonisation des normes de production des matériels de plantation pour le manioc, afin de pouvoir élaborer un modèle de système de semences propres au manioc. Ir Willy KAJA, Coordonnateur adjoint du SENASEM, avait présenté les points saillants ayant trait aux normes harmonisées du règlement technique semencier.

Plusieurs participants ont pris part à cet atelier dont principalement les chercheurs de IITA, de INERA, de l’Université de Kinshasa, de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), du Programme HarvestPlus, et du Ministère de l’Agriculture, plus particulièrement du SENASEM, Service National de Vulgarisation (SNV), quelques membres du secteur privé/agri-multiplicateurs, etc.

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